Djamel Benlamri dévoile des révélations surprenantes sur l’équipe d’Algérie !

Djamel Benlamri, ancien défenseur des Fennecs, a récemment exprimé son opinion sur l’élimination de l’Algérie lors des barrages de la Coupe du Monde 2022, affirmant que cette situation ne relève pas uniquement de paramètres sportifs ou techniques. Lors d’une intervention, il a qualifié cette élimination de « justice divine », dénonçant un « manque de bonne foi » au sein de l’équipe nationale.

Benlamri, qui a cumulé 32 sélections, souligne qu’il est devenu une exception parmi les joueurs locaux, critiquant la tendance à être « plus indulgent » envers ceux qui évoluent à l’étranger. Il déplore que les joueurs locaux soient souvent mis sous pression, n’ayant qu’une courte période pour prouver leur valeur. En revanche, les binationaux bénéficient de plus d’opportunités pour s’imposer.

Des critiques sur le traitement des joueurs locaux

Selon lui, ce mode de fonctionnement aurait contribué à l’échec de l’équipe à se qualifier pour le Mondial 2022. Il évoque le manque d’engagement de certains joueurs qui, selon lui, ne connaissent même pas l’hymne national, et ce, malgré des chances répétées. « C’était une punition divine pour nous », affirme-t-il, insistant sur l’importance de la sincérité dans l’équipe.

L’ancien défenseur a également critiqué la paire Mandi-Bensebaini, qu’il considère inefficace, et préconise de repositionner Bensebaini en tant que latéral gauche. Il s’interroge sur le choix de placer Mandi en tant que latéral droit, tout en mettant en question la convocation de certains joueurs dont il doute des performances.

Benlamri ne cache pas son scepticisme face à la gestion des talents au sein de l’équipe nationale, un discours qui risque de susciter de vives réactions parmi les supporters des Fennecs, préoccupés par l’avenir de l’équipe. Ses déclarations soulignent les défis internes que l’équipe doit surmonter, tant sur le plan sportif qu’humain.

« Avec Belmadi parfois on jouait sans tactique ! »

En voulant rendre hommage à Djamel Belmadi qu’il considère comme le meilleur entraineur passé à la tête de l’équipe d’Algérie, il dira que parfois il n’avait pas besoin de parler tactique à ses joueurs.

« Je me souvient quand on a joué contre la Colombie à Lille, on a trouvé qu’il n’y avait pas de tactique. Il nous disait, rentrez et battez-les, débrouillez vous. Regardez vos supporters, le stade est plein, je n’ai rien à vous dire, faites leur plaisir. »

Il poursuivra, « Dès fois il n’avait même pas besoin de nous parler ou de faire un discours d’avant match tellement nous étions en confiance. Il y avait des matchs où en rentrait au vestiaire on se changeait et on gagnait.»

Avant de préciser son propos, « Je ne dit pas qu’on ne travaillait pas la tactique, ça on le faisait à l’entrainement mais le jour du match il n’avait pas besoin de nous rappeler ce qu’il fallait faire sur le tableau dans le vestiaire. Vous avez des entraineurs qui vous noircissent un tableau avec précision mais qui perdent 5-0. »

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