Une crise commerciale majeure a éclaté entre l’Union européenne (UE) et l’Algérie depuis juin dernier. Bruxelles a engagé une procédure contre Alger, accusant le pays d’avoir imposé des mesures restrictives sur les importations en provenance de l’UE, ce qui est perçu comme une violation de l’accord d’association signé en 2005.
L’Algérie a mis en place ces mesures pour protéger et encourager sa production locale. Cependant, Bruxelles les considère comme des entraves aux investissements européens et une atteinte aux engagements pris dans le cadre de cet accord.
Des experts estiment que cet accord est très déséquilibré et profite largement à l’Union européenne. Le rapport import-export est de 1 à 10 en faveur de l’Europe, ce qui signifie que pour chaque 10 euros exportés vers l’Algérie, celle-ci n’exporte qu’un euro vers l’UE.
Depuis l’arrivée du président Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’État, l’Algérie s’efforce de réviser cet accord avec l’Union européenne.
Qu’est-ce qui change aujourd’hui ?
Le nouveau développement, et pour la première fois, est que des discussions techniques sont prévues à Alger ce mois-ci pour renégocier l’accord d’association signé en 2005, comme l’a indiqué à l’agence EFE le nouvel ambassadeur européen en Algérie, Diego Mellado.
Depuis son arrivée à Alger il y a une dizaine de jours, le nouvel ambassadeur européen a tenu un discours positif sur l’avenir des relations entre l’Algérie et l’Union européenne, marquant une volonté de trouver un terrain d’entente et de renforcer les liens stratégiques entre les deux parties.
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