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RELATIONS ALGÉRIE-FRANCE / Mehdi Ghezzar : « Le président Tebboune a décidé de ne plus rien laisser passer »

Dans un entretien exclusif avec LeLien, l’entrepreneur et chroniqueur de la chaîne AL24, Mehdi Ghezzar, a partagé ses réflexions sur l’état actuel des relations entre l’Algérie et la France.

« Nul n’a le droit d’offenser l’Algérie, les Algériennes et les Algériens. »

Mehdi Ghezzar a déclaré : « L’Algérie a repris sa place dans l’échiquier mondial. L’Algérie est redevenue l’Algérie de la Grande Diplomatie. Sous la présidence de M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a décidé de ne plus rien laisser passer. Les affronts ne seront plus excusés. Et le président de la République est très clair à ce sujet-là. Nul n’a le droit d’offenser l’Algérie. Nul n’a le droit d’offenser l’Algérie, les Algériennes et les Algériens. Le président de la République est quelqu’un de très clair. C’est une personne qui est cartésienne. Il ne veut pas que l’Algérie soit un pays aux ordres d’un autre pays, d’un autre État. L’Algérie est souveraine. La politique algérienne doit être menée par des gens issus de l’Algérie. La politique financière, d’où justement notre autosuffisance financière, doit être gérée par des Algériennes et des Algériens, et pas par la Banque mondiale, le FMI ou le XY. C’est pour ça que le président de la République, par exemple, refuse complètement l’idée de s’endetter avec la Banque mondiale ou peu importe l’organisme mondial. »

Un nouvel ambassadeur de l’Algérie en France ?

Ghezzar a également abordé la question de la désignation d’un nouvel ambassadeur d’Algérie en France et a déclaré : « Actuellement, nous n’avons pas d’ambassadeur d’Algérie à Paris. Paris a eu une direction diplomatique qui ne convient pas à l’Algérie du président de la République. Son acte, le président a pris acte de la décision de l’orientation de la diplomatie française. Aucun souci. Il a retiré son ambassadeur. Il ne l’a pas amené. Il a retiré. Les mots ont un sens. Les mots ont un poids. Un chargé d’affaires gère les affaires courantes de l’ambassade d’Algérie. Le président de la République décidera quand il faudra ou s’il faudra déjà envoyer un ambassadeur sur place ou pas. Seul lui et lui seul peut le décider. Quand, comment, pour qui, pour quand, je ne sais pas. Lui seul peut le savoir. Et nous suivrons les orientations du président de la République. »

Mehdi Ghezzar souligne que les relations entre l’Algérie et la France sont actuellement proches du néant.

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